top of page
PROGRAMMATION
MUSÉE FERNAND LEGER À BIOT
Au sein de l’association L’ECLAT, l’équipe de vivresavie a assuré la programmation cinéma du Musée Fernand Léger à Biot de 2008 à 2014.
« L’ECLAT au musée
Les musées ont tardé à reconnaître le cinéma comme un art plastique à part entière et ce n’est que récemment qu’il a trouvé place dans les expositions à côté de la peinture ou de la sculpture. Aujourd’hui, des écrans voisinent régulièrement avec les toiles lorsque le film est projeté dans sa totalité dans des salles attenantes aux salles d’exposition. De ce fait, est enfin rendue justice à un art dont on a trop souvent minimisé l’importance de ses apports plastiques. L’association L’Eclat, dont les missions définies et déclarées sont de soutenir la création dans le domaine des arts visuels et sonores, travaille à la poursuite de cette reconnaissance.
C’est la raison pour laquelle les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et plus particulièrement le musée Fernand Léger à Biot ont, depuis plusieurs années, choisi de mettre en place une collaboration avec L’Eclat et de travailler à l’établissement d’une programmation de films à partir de sa propre programmation artistique. L’originalité de la démarche tient à la qualité du dialogue établi entre les deux partenaires. Les films retenus sont choisis pour leur relation historique, thématique ou esthétique avec les expositions. Ils en donnent à voir une sorte de prolongement et permettent d’établir des relations riches de significations. Ainsi, le dynamisme et le mouvement inscrits dans les œuvres de Léger trouvent-ils leur résonance dans les films expérimentaux de Robert Breer ou d’Oskar Fischinger. Ainsi encore, les films de Jonas Mekas, Laura Wallington ou de Nora Martirosyan sont-ils venus remarquablement accompagner l’exposition Exils en mettant en évidence les points communs qui, dans la difficile expérience de l’expatriation, lient les protagonistes, artistes, réalisateurs et toute personne que l’histoire a contraint de partir ».
Maurice Fréchuret, historien de l’art, conservateur des Musées nationaux du xxesiècle des Alpes-Maritimes de 2006 à 2014
« L’ECLAT au musée
Les musées ont tardé à reconnaître le cinéma comme un art plastique à part entière et ce n’est que récemment qu’il a trouvé place dans les expositions à côté de la peinture ou de la sculpture. Aujourd’hui, des écrans voisinent régulièrement avec les toiles lorsque le film est projeté dans sa totalité dans des salles attenantes aux salles d’exposition. De ce fait, est enfin rendue justice à un art dont on a trop souvent minimisé l’importance de ses apports plastiques. L’association L’Eclat, dont les missions définies et déclarées sont de soutenir la création dans le domaine des arts visuels et sonores, travaille à la poursuite de cette reconnaissance.
C’est la raison pour laquelle les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et plus particulièrement le musée Fernand Léger à Biot ont, depuis plusieurs années, choisi de mettre en place une collaboration avec L’Eclat et de travailler à l’établissement d’une programmation de films à partir de sa propre programmation artistique. L’originalité de la démarche tient à la qualité du dialogue établi entre les deux partenaires. Les films retenus sont choisis pour leur relation historique, thématique ou esthétique avec les expositions. Ils en donnent à voir une sorte de prolongement et permettent d’établir des relations riches de significations. Ainsi, le dynamisme et le mouvement inscrits dans les œuvres de Léger trouvent-ils leur résonance dans les films expérimentaux de Robert Breer ou d’Oskar Fischinger. Ainsi encore, les films de Jonas Mekas, Laura Wallington ou de Nora Martirosyan sont-ils venus remarquablement accompagner l’exposition Exils en mettant en évidence les points communs qui, dans la difficile expérience de l’expatriation, lient les protagonistes, artistes, réalisateurs et toute personne que l’histoire a contraint de partir ».
Maurice Fréchuret, historien de l’art, conservateur des Musées nationaux du xxesiècle des Alpes-Maritimes de 2006 à 2014
Gustav Metzger I Remember Nature
MAMAC I Nice I 2016
À l’invitation du MAMAC pour l’exposition Gustav Metzger. Remember Nature, la programmation proposée est consacrée à des manières singulières de travailler le montage, le son et la lumière, pour exprimer la relation ambivalente de l’homme à la nature. Gustav Metzger, acteur majeur des avant-gardes de la seconde moitié du XXe siècle, a exploré, dès les années 1960, de nouvelles modalités de création, ancrant sa démarche dans les grands enjeux de son époque, notamment l’écologie.
Films programmés
L, 2014 de Jacques Perconte, LES HABITANTS de Artavazd Pelechian, AU BORD DU LAC de Patrick Bokanowki, ELEGIA de Huszárik Zoltán, L’ÎLE AUX FLEURS de Jorge Furtado
À l’invitation du MAMAC pour l’exposition Gustav Metzger. Remember Nature, la programmation proposée est consacrée à des manières singulières de travailler le montage, le son et la lumière, pour exprimer la relation ambivalente de l’homme à la nature. Gustav Metzger, acteur majeur des avant-gardes de la seconde moitié du XXe siècle, a exploré, dès les années 1960, de nouvelles modalités de création, ancrant sa démarche dans les grands enjeux de son époque, notamment l’écologie.
Films programmés
L, 2014 de Jacques Perconte, LES HABITANTS de Artavazd Pelechian, AU BORD DU LAC de Patrick Bokanowki, ELEGIA de Huszárik Zoltán, L’ÎLE AUX FLEURS de Jorge Furtado
La bricologie
Villa Arson I Nice I 2015
En partenariat avec le commissariat de ’exposition Bricologie. La souris et le perroquet mené par les artistes Burkard Blümlein, Sarah Tritz, et le professeur Thomas Golsenne, une programmation de films a été conçue à voir dans les conditions du cinéma qui dialoguent avec l’exposition. Un premier consacré à des films par ou sur des artistes présents dans l’exposition, une seconde journée donnant l’occasion de voir ou de revoir un chef-d’œuvre du cinéma, une allégorie de la création artistique où le film dialogue avec la peinture et l’artisanat.
Films programmés
ANDREÏ RUBLEV de Andreï Tarkovski, SIGNER KOFFER (Signer ici , En route avec Roman Signer) de Peter Liechti, PANAMARENKO, PORTRAIT EN SON ABSENCE de Claudio Pazienza, THE ELECTRIC HOUSE de Buster Keaton
En partenariat avec le commissariat de ’exposition Bricologie. La souris et le perroquet mené par les artistes Burkard Blümlein, Sarah Tritz, et le professeur Thomas Golsenne, une programmation de films a été conçue à voir dans les conditions du cinéma qui dialoguent avec l’exposition. Un premier consacré à des films par ou sur des artistes présents dans l’exposition, une seconde journée donnant l’occasion de voir ou de revoir un chef-d’œuvre du cinéma, une allégorie de la création artistique où le film dialogue avec la peinture et l’artisanat.
Films programmés
ANDREÏ RUBLEV de Andreï Tarkovski, SIGNER KOFFER (Signer ici , En route avec Roman Signer) de Peter Liechti, PANAMARENKO, PORTRAIT EN SON ABSENCE de Claudio Pazienza, THE ELECTRIC HOUSE de Buster Keaton
Exposition : Double Bind. « Arrêtez d’essayer de me comprendre »
Villa Arson I Nice I 2011
Programmation de films en écho à l’exposition. Le choix s’est porté sur des films dont la force d’expression procède du rapport particulier qu’entretiennent deux éléments : la bande image et la bande son. Lorsque les cinéastes les plus audacieux ou simplement les plus joueurs, s’amusent à instaurer des décalages, voire des dépendances conflictuelles, entre ce qui est vu et ce qui est entendu. (Commissariat Éric Mangion)
Films programmés
COMING APART de Milton Moses Ginsberg ; MERDE de Leos Carax ; LES PHOTOS D’ALIX de Jean Eustache ; ANEMIC CINÉMA de Marcel Duchamp ; UUNE SALE HISTOIRE de Jean Eustache ; MAINE-OCÉAN de Jacques Rozier
Programmation de films en écho à l’exposition. Le choix s’est porté sur des films dont la force d’expression procède du rapport particulier qu’entretiennent deux éléments : la bande image et la bande son. Lorsque les cinéastes les plus audacieux ou simplement les plus joueurs, s’amusent à instaurer des décalages, voire des dépendances conflictuelles, entre ce qui est vu et ce qui est entendu. (Commissariat Éric Mangion)
Films programmés
COMING APART de Milton Moses Ginsberg ; MERDE de Leos Carax ; LES PHOTOS D’ALIX de Jean Eustache ; ANEMIC CINÉMA de Marcel Duchamp ; UUNE SALE HISTOIRE de Jean Eustache ; MAINE-OCÉAN de Jacques Rozier
Les corps compétents (La modification)
Villa Arson I Nice I 2014
En collaboration avec le Centre d’art de la Villa Arson et la section art / action de la HEAD (Genève), une semaine de performances, films, concert et discussions autour des compétences corporelles dans leurs rapports à l’image et au savoir. Pour explorer les liens entre ces différentes techniques (techniques de corps, techniques de représentation, techniques de connaissance), un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines (performances, vidéos) seront revisitées par l’entremise d’une confrontation à d’autres disciplines, physiques et filmiques, sportives et burlesques. Cet élargissement du champ d’investigation permettra, en particulier, de moins interroger les techniques dans leur effectivité ordinaire qu’à partir de leurs moments décisifs : instants « t » de l’invention, ou de la soudaine obsolescence, points de bascule d’une incompétence en compétence, de l’illégalité à la légalité. (Commissariat : Arnaud Labelle-Rojoux)
Films Programmés
COURS DU SOIR de Nicolas Ribowsky, MUHAMMAD ALI, THE GREATEST de William Klein, GRIMACES d’Erró, THE NUTTY PROFESSOR de Jerry Lewis, HOLY MOTORS de Leos Carax
En collaboration avec et la section Art/Action de la HEAD (Genève)
En collaboration avec le Centre d’art de la Villa Arson et la section art / action de la HEAD (Genève), une semaine de performances, films, concert et discussions autour des compétences corporelles dans leurs rapports à l’image et au savoir. Pour explorer les liens entre ces différentes techniques (techniques de corps, techniques de représentation, techniques de connaissance), un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines (performances, vidéos) seront revisitées par l’entremise d’une confrontation à d’autres disciplines, physiques et filmiques, sportives et burlesques. Cet élargissement du champ d’investigation permettra, en particulier, de moins interroger les techniques dans leur effectivité ordinaire qu’à partir de leurs moments décisifs : instants « t » de l’invention, ou de la soudaine obsolescence, points de bascule d’une incompétence en compétence, de l’illégalité à la légalité. (Commissariat : Arnaud Labelle-Rojoux)
Films Programmés
COURS DU SOIR de Nicolas Ribowsky, MUHAMMAD ALI, THE GREATEST de William Klein, GRIMACES d’Erró, THE NUTTY PROFESSOR de Jerry Lewis, HOLY MOTORS de Leos Carax
En collaboration avec et la section Art/Action de la HEAD (Genève)
Les putes I Festival pluridisciplinaire
Avignon I Vaison la Romaine I Malaussène I 2009
« La fascination qu’exerce la prostituée n’est pas seulement d’ordre esthétique, elle nous renvoie nécessairement à un questionnement trivial, grave et somme toute banal sur la liberté, la joie, la déchéance, l’exaltation, la domination, le vieillissement, le sexe et la mort… Précipité de paradoxes entre émancipation et aliénation, la putain est tantôt victorieuse, tantôt soumise, elle porte l’innocence à la fois comme expression de sa perte définitive et rempart contre la cruauté du monde. Si la prostituée et la mise à nue frontale de son corps a marqué l’entrée de la peinture dans son ère moderne, sa représentation au cinéma semble davantage procéder de l’effet de révélation. La prostituée organise le secret du film comme « un secret a organisé sa vie de fille publique ». Pour le protéger, elle se dédouble, elle se renomme, elle se transforme, devient un personnage actant qui a des objectifs de séduction, d’amour, de rentabilité. Dans les films, au fond, la pute est chez elle. Mais, la putain magnifique qui revendique son rôle social, considère la prostitution comme « un acte révolutionnaire, un Art, un Humanisme et une Science », comme l’a écrit (et vécu) Grisélidis Réal demeure très peu filmée »
Films programmés
LA GITANE REAL Pierre Nicole I GRISELIDIS REAL, LIENS MATERNEL DANS LA PROSTITUTION, Israël Feferman I LE PLAISIR Max Ophüls I LES NUITS DE CABIRIA Federico Fellini I BELLE DE JOUR de Luis Buñuel I DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D’ELLE Jean-Luc Godard I MAMMA ROMA Pier Paolo Pasolini
« La fascination qu’exerce la prostituée n’est pas seulement d’ordre esthétique, elle nous renvoie nécessairement à un questionnement trivial, grave et somme toute banal sur la liberté, la joie, la déchéance, l’exaltation, la domination, le vieillissement, le sexe et la mort… Précipité de paradoxes entre émancipation et aliénation, la putain est tantôt victorieuse, tantôt soumise, elle porte l’innocence à la fois comme expression de sa perte définitive et rempart contre la cruauté du monde. Si la prostituée et la mise à nue frontale de son corps a marqué l’entrée de la peinture dans son ère moderne, sa représentation au cinéma semble davantage procéder de l’effet de révélation. La prostituée organise le secret du film comme « un secret a organisé sa vie de fille publique ». Pour le protéger, elle se dédouble, elle se renomme, elle se transforme, devient un personnage actant qui a des objectifs de séduction, d’amour, de rentabilité. Dans les films, au fond, la pute est chez elle. Mais, la putain magnifique qui revendique son rôle social, considère la prostitution comme « un acte révolutionnaire, un Art, un Humanisme et une Science », comme l’a écrit (et vécu) Grisélidis Réal demeure très peu filmée »
Films programmés
LA GITANE REAL Pierre Nicole I GRISELIDIS REAL, LIENS MATERNEL DANS LA PROSTITUTION, Israël Feferman I LE PLAISIR Max Ophüls I LES NUITS DE CABIRIA Federico Fellini I BELLE DE JOUR de Luis Buñuel I DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D’ELLE Jean-Luc Godard I MAMMA ROMA Pier Paolo Pasolini
XLa partie de campagne, Fernand Léger et ses amis photographes
Musée Fernand Léger I Biot I 2008
« La partie de campagne comme motif cinématographique ».
Sur le thème de La partie de campagne, le musée national a souhaité une programmation de films à partir de l’œuvre de Fernand Léger qui fut un témoin « actif » des mouvements de son temps (le Front populaire).
La partie de campagne qui illustre son attachement à la classe ouvrière, est un thème que le cinéma explore depuis le début de son histoire. Si les deux arts rencontrent parfois des questions communes comme le mouvement, le montage ou le cadrage, des motifs s’y croisent aussi, comme celui des déjeuners en plein air ou des promenades au bord de l’eau…
Films programmés
LES HOMMES LE DIMANCHE, de Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Billy Wilder I UNE PARTIE DE CAMPAGNE, de Jean Renoir I AU BORD DU LAC de Patrick Bokanowski
« La partie de campagne comme motif cinématographique ».
Sur le thème de La partie de campagne, le musée national a souhaité une programmation de films à partir de l’œuvre de Fernand Léger qui fut un témoin « actif » des mouvements de son temps (le Front populaire).
La partie de campagne qui illustre son attachement à la classe ouvrière, est un thème que le cinéma explore depuis le début de son histoire. Si les deux arts rencontrent parfois des questions communes comme le mouvement, le montage ou le cadrage, des motifs s’y croisent aussi, comme celui des déjeuners en plein air ou des promenades au bord de l’eau…
Films programmés
LES HOMMES LE DIMANCHE, de Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Billy Wilder I UNE PARTIE DE CAMPAGNE, de Jean Renoir I AU BORD DU LAC de Patrick Bokanowski
Les constructeurs
Musée Fernand Léger I Biot I 2008/2009
L’exposition entend rendre compte du sujet sur lequel Fernand Léger avait travaillé durant plusieurs mois entre 1949 et 1951.
La programmation de films met ici l’accent sur des cinéastes habités par une admiration commune pour le monde du travail et mus par un esprit novateur comme Fernand Léger au moment où il entreprenait la série des Constructeurs.
Sergeï M. Eisenstein, Joris Ivens ou Dziga Vertov sont mus par une admiration du monde du travail et mus par un esprit novateur qui, de la même façon, anime le peintre au moment où il entreprend la série des constructeurs. S’ils ont été les contemporains de tourments de l’histoire, celle du cinéma retiendra pour longtemps ces cinéastes modernes, auteurs d’œuvres optimistes et puissantes, universelles.
Films programmés
L’HOMME À LA CAMÉRA de Dziga Vertov I LA GRÈVE de Sergei M. Eisenstein I ENTHOUSIASME de Dziga Vertov I ZUIDERZEE de Joris Ivens I TOWER BAWHER de Th. Ushev , A PROPOS DE NICE de Jean Vigo I THE SKYSCRAPERS OF NEW-YORK de F. Dobson
L’exposition entend rendre compte du sujet sur lequel Fernand Léger avait travaillé durant plusieurs mois entre 1949 et 1951.
La programmation de films met ici l’accent sur des cinéastes habités par une admiration commune pour le monde du travail et mus par un esprit novateur comme Fernand Léger au moment où il entreprenait la série des Constructeurs.
Sergeï M. Eisenstein, Joris Ivens ou Dziga Vertov sont mus par une admiration du monde du travail et mus par un esprit novateur qui, de la même façon, anime le peintre au moment où il entreprend la série des constructeurs. S’ils ont été les contemporains de tourments de l’histoire, celle du cinéma retiendra pour longtemps ces cinéastes modernes, auteurs d’œuvres optimistes et puissantes, universelles.
Films programmés
L’HOMME À LA CAMÉRA de Dziga Vertov I LA GRÈVE de Sergei M. Eisenstein I ENTHOUSIASME de Dziga Vertov I ZUIDERZEE de Joris Ivens I TOWER BAWHER de Th. Ushev , A PROPOS DE NICE de Jean Vigo I THE SKYSCRAPERS OF NEW-YORK de F. Dobson
Ouvriers et paysans à Nice !
Danièle Huillet et Jean-Marie Straub au cinéma Jean Vigo
Depuis 1954, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub ne désarment pas. Leur pensée résolue, leur exigence et leur refus des modes autant que leur incessant questionnement et leur foi en l’intelligence des spectateurs n’ont cédé sur rien, rendant leur cinéma inoubliable en même temps qu’ils faisaient d’eux des exilés – politiques, économiques et cinématographiques.
En février, les Straubs et huit de leurs films trouveront asile à Nice. Chacun, cinéphile ou pas, pourra alors découvrir des moments où tout est là, possible, présent, massif et subtil à la fois. Solidaire aussi, telle la poussée du vent avec celle d’une véritable démocratie ou le murmure d’un ruissellement avec celui de la violence montant contre l’offense et le mal. Et face à la puissance de ce cinéma moderne, tragique et toujours soucieux du corps du peuple, qui conjugue à tous les temps peines, renoncements, luttes et espoirs ou utopie et mystique, parions que beaucoup seront remués comme la charrue retourne la terre.
Philippe Lafosse
Depuis 1954, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub ne désarment pas. Leur pensée résolue, leur exigence et leur refus des modes autant que leur incessant questionnement et leur foi en l’intelligence des spectateurs n’ont cédé sur rien, rendant leur cinéma inoubliable en même temps qu’ils faisaient d’eux des exilés – politiques, économiques et cinématographiques.
En février, les Straubs et huit de leurs films trouveront asile à Nice. Chacun, cinéphile ou pas, pourra alors découvrir des moments où tout est là, possible, présent, massif et subtil à la fois. Solidaire aussi, telle la poussée du vent avec celle d’une véritable démocratie ou le murmure d’un ruissellement avec celui de la violence montant contre l’offense et le mal. Et face à la puissance de ce cinéma moderne, tragique et toujours soucieux du corps du peuple, qui conjugue à tous les temps peines, renoncements, luttes et espoirs ou utopie et mystique, parions que beaucoup seront remués comme la charrue retourne la terre.
Philippe Lafosse
L'ECLAT - PROGRAMMATION CINÉMA I 2008-2018
Lieu d’Expérience pour le Cinéma, les Lettres, Arts et technologies, L’ECLAT assure une circulation entre la diffusion, la formation et la création dans le domaine des arts visuels et sonores. De 2008 à 2018, L'ECLAT a assuré les missions de Pôle Régional d’Education Artistique et de Formation au Cinéma PACA.
S’adressant au public le plus large, L’ECLAT a favorisé la rencontre des arts en plaçant le cinéma dans un débat avec les différents champs artistiques, recherchant de « nouvelles situations » pour les films et les cinéastes.
Son implantation au sein de la Villa Arson, École nationale supérieure d'art (ENSA) a fait de cette structure associative un lieu d’observation et d’expérience. Chaque année, L’ECLAT proposait, en plus de ses programmations mensuelles, une contribution pédagogique destinée aux étudiants avec le concours d’enseignants de la Villa Arson – workshops, conférences, cartes blanches des enseignants, etc. – dans l’objectif d’établir un lien cohérent et fertile avec l’établissement public.
VOIR LE BLOG DE L'ECLAT
S’adressant au public le plus large, L’ECLAT a favorisé la rencontre des arts en plaçant le cinéma dans un débat avec les différents champs artistiques, recherchant de « nouvelles situations » pour les films et les cinéastes.
Son implantation au sein de la Villa Arson, École nationale supérieure d'art (ENSA) a fait de cette structure associative un lieu d’observation et d’expérience. Chaque année, L’ECLAT proposait, en plus de ses programmations mensuelles, une contribution pédagogique destinée aux étudiants avec le concours d’enseignants de la Villa Arson – workshops, conférences, cartes blanches des enseignants, etc. – dans l’objectif d’établir un lien cohérent et fertile avec l’établissement public.
VOIR LE BLOG DE L'ECLAT
bottom of page